Jolie petite poule rousse et vieux renard
Dans le bois voisin d’un tout petit village
Jolie petite poule rousse finit par s’égarer
Trop contente de s’être échappée de sa cage
Elle avait pris ses aises avec la liberté
Mais à peine, les premiers arbres, elle eut passés
Qu’avec un vieux renard, se trouva nez à nez
Celui-ci, qui n’en demandait pas tant, léchait
Déjà ses babines, rien qu’à ce repas, penser
Jolie petite poule rousse se sentant en danger
De tout’ ses forces, se mit soudain à caqueter
Tant et si fort que vieux renard fut assourdi
Ses oreilles fatiguées supportant plus le bruit
Vieux renard recula et boucha ses tympans
Devant ce festin qu’il escomptait bien pourtant
Mais son cri strident, petite poule rousse, redoubla
Au point que renard, désorienté, abdiqua
Jolie petite poule rousse retrouva son trajet
Et même sa cage, fut bien heureuse de retrouver
Plus question désormais d’aller se fourvoyer
Car autant de chance, prochaine fois, elle n’aurait
Si de cette histoire, moralité, faut tirer
C’est que face au danger, il faut tout essayer
N’est point toujours celui qui croit être le plus fort
La petite poule rousse l’a prouvée face à la mort…
Gilles Abadie
Remerciements
(Hors ligne)
Par gadames dans le 13 Juin 2016 à 12:50
Photo du profil de Brahim Boumedien
Brahim Boumedien
– Diplômé de l’Ecole Normale Nationale d’El-Harrach – Formateur (Education Nationale et Formation professionnelle) – Ancien professeur de Techniques de gestion et de Techniques d’Expression – Ancien professeur à l’ENNET – Ancien directeur de collège – Je m’occupe actuellement de recherche pédagogique (lutte contre l’analphabétisme, en particulier)
Mohamed HEBBOUL
13 juin 2016 à 12 h 42 min (UTC 2)
Mon cher Brahim,
Tout d’abord merci pour ta présence et celles de Zineb et Mehdi à cette journée du 4 Juin 2016 à Miliana durant laquelle des amis, des parents-amis, la famille Boumedien, m’ont confirmé combien je comptais pour eux avec cependant de tes louanges publiques sur des qualités que je ne possède pas toutes mais qui me sont allées droit au coeur. Merci encore.
S’il y a un qui mérite hommage, c’est bien toi au regard de ton parcours de vie exemplaire tant envers la société qu’envers ta famille..
Et feu Boumediène a sûrement pensé à toi, lorsqu’il dit à El Kadhafi:
Quand Kadhafi se faisait reprendre par Boumediene
Échange entre “zaïms” sur la culture des Algériens
À la fin d’un dîner de sommet arabe des* années 1970, Kadhafi fut pris d’un malaise. Ne pouvant mettre la main sur son médecin, Boumediene lui propose les services de son docteur. “D’accord, répond le “guide”, mais ça m’étonnerait qu’il comprenne l’arabe, les médecins algériens étant formés par la France et, peut-être, sera-t-il gêné par l’inconfort de la khaïma, habitués que sont vos médecins au luxe parisien…*?” Devant ces insinuations sur l’inculture et l’influence dont souffrent les Algériens, Boumediene rétorque*: “Tu auras toujours intérêt, mon cher Mouammar, à fréquenter les Algériens. Mon médecin est medersien et excellent bilingue, en plus d’être très bon clinicien. Il va soulager tes maux, mais connaissant ton penchant pour la poésie arabe, tu auras le privilège d’apprendre, avec lui, quelques notions de “balagha”, des Mou’alakat et les différences de style entre Imr-ou-El-Kaïs et Zoheïr Ibnou Abi Salma. Il peut t’entretenir de science, de fiqh, d’histoire des civilisations et de littérature latine, et non pas uniquement française. Et pour la khaïma, c’est un fils d’une région du Sahara, connue par sa race ovine, ses palmiers et par ses poètes ; il a grandi dans une tente moins luxueuse, éclairée à la bougie et dotée de lait de chamelle !”
Merci Sacha. Je me suis pris pour Jean de La Fontaine un instant. LOL. Amitiés
Bonjour Gilles, Très belle petite histoire, qui plairait bien aux enfants. Et les aiderait à grandir par cette petite morale. Je ne suis plus une enfant, et pourtant j’adore, surtout quand elles se terminent dans la joie… Merci Amitiés