Fièvre nocturne
Là, au milieu de ces draps turbulents
Sans Lune pour éclairer un rêve
Ni la brise, remède à ma fièvre,
La nuit est rouge et mon corps est brûlant.
Une sueur glacée : flocon igné
Dévalant le ciel de mon front ardent
Malgré lui l’oreiller égratigné
Éponge les larmes de convalescent
La nuit défile un peu sa flanelle et
Ôte les grains de sables et de poudres
Par l’insomnie, tempête cruelle
Qui me noie dans un dé à coudre.
Orphelin bordé au cocon de feu
Que bien tôt le jour éblouira
Morphée veux-tu bien m’ouvrir tes bras?
Pour que guérissent mes maux, un peu
© Aldrick Le Mat – 11/05/2018
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Beaucoup de tendresse avec se poème
des mots qui attachent.;
Bravo Aldrick
Anne
Bravo Aldrick très beau et touchant poème, j’ai délecté ma lecture merci,
Mes amitiés
Fattoum.
Merci Aldrick pour ce beau texte…
Merci pour vos beaux partages poétiques Aldrick !
Bien à vous,
Alain