L’hiver touche à sa fin très lentement :
Pourquoi semble-t-il si long, février ?
Je rêve d’une plage sous les cocotiers
Où m’étendre au soleil sur le sable blanc…
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Mais je reste debout sur givre, glace et frimas
Au bord d’un étang gelé, sans le moindre canard.
La neige couvre le banc où je voudrais m’asseoir.
La Nature froissée crée un mauvais climat !
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Les arbres restent nus, pas un coin de verdure !
Pas la moindre violette ou primevère !
Au contraire c’est la mort qu’il sème, l’Hiver !
Le jour semble une nuit obscure.
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Pourquoi la Reverdie hésite-t-elle
À regénérer le sol engourdi et les tristes plantes ?
Qu’une lumière forte baigne les oiseaux qui chantent !
Que la Nature repeigne tout aux couleurs d’arc-en-ciel !
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Mais l’Hiver reste froid face à notre impatience !
Il n’épargne au jardin que les plants les plus forts.
La tempête fait choir des arbres déjà morts.
Un verglas très brutal invite à la prudence !
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On est loin du bout de ce tunnel si noir !
À la Saint-Valentin, les gelées nous transissent.
Pas de rendez-vous car partout c’est la glisse !
On lit au coin du feu pour chasser le cafard.
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Mais bientôt renaîtra le printemps,
Le perce-neige en est l’annonciateur.
Du soleil, du ciel bleu, des balades et des fleurs !
À nouveau on saluera enfin du beau temps !
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© Raymond Delattre
Liège 17/2/2025
Février – Raymond Delattre
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Ton poète va devoir se fondre sur le réchauffement climatique car les pollens sont déjà dans l’air et les crocus et primevères commencent à pointer le bout de leur nez. Belle impatience dans tes vers, cher Raymond