« C’est aux portes des ombres »
C’est aux portes des ombres
Que j’ai vu la lumière
D’un amour, d’un éclair
Qui frappa la pénombre.
C’est aux portes des ombres
Que j’ai pris cette main
Pour voyager demain
Avant que l’arbre tombe.
C’est aux portes des ombres
Que j’ai ouvert mes ailes
A cette Demoiselle
A mon cœur qui succombe.
C’est aux portes des ombres
Que j’ai donné ferveur
A la femme d’ailleurs
Qui sortait des décombres
C’est aux portes des ombres
Que j’ai vu la lumière
D’un amour, d’un éclair
Qui frappa la pénombre.
C’est aux portes des ombres
Que j’ai tué l’émissaire
Pour une âme sincère
Faisant face au grand nombre.
C’est aux portes des ombres
Que j’ai fui les chemins
Des menteurs, des larcins
Qui décorent les tombes.
C’est aux portes des ombres
Que j’ai senti le ciel
Comme un sucre de miel
Où mes papilles fondent.
C’est aux portes des ombres
Que j’ai vu la lumière
D’un amour, d’un éclair
Qui frappa la pénombre.
C’est aux portes des ombres
Que j’entends ceux qui chantent
Les pensées différentes
Pour la nouvelle ronde.
C’est aux portes des ombres
Que j’avance en silence
En évitant les lances
D’une plume qui gronde.
C’est aux portes des ombres
Que je sais être heureux
Malgré tous les affreux
Vers les anges radieux.
Vincent Dumoulin le 26/05/2016
Comme c’est beau Vincent. Et bravo d’avoir sur voir sur le bord du chemin celle qui s’y tenait pour vous porter la lumiere. Merci de nous en offrir de si beaux reflets.