Et dans la nuit noire, mon bel ange s’envole,
Au fond d’un édifice érigé en stuc noir ;
Quand du temps, tu prendras pour prison chaque soir
Pour ton âme troublée, d’un abandon frivole ;
Dans la terre, broyant ta carcasse béate,
Le silence pesant — tristesse de nos soirs, —
Détournera mon cœur de battre et te vouloir,
T’embrasser mon amour, d’un’ piété lauréate.
Ce caveau m’écœure de mon rêve fini,
— Car si nulle peine, comprendra le poète, —
Sombre mes lentes nuits que l’absence me lie,
Devrais-je : « ô souffrance, épouse si parfaite,
Dans mon âme connue et je pleure nos morts ! »
— Oh ! solitude qui abreuve mes remords.
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© Hubert Tadeo-Felize – 28/10/2018
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Le remords implique toujours une faute.
j’ai aimé et frissonné, pourtant je n’aime pas trop les sonnets ou style
souvent les écrivains oublient de fermer l’écriture par un dernier vers sortant de l’ensemble
merci pour ce frisson Hubert
Julie