Chant I
J’ai déchiré l’azur de mes doigts ironiques,
Fuyant et sans répit, loin des brouillards tragiques ;
J’ai versé des larmes roseaux de mes envies,
Pour l’oubli idéal, au mépris de mon lit.
Avec l’intensité de tous mes noirs vertiges,
Mon ennui vaporeux a aimé mes vestiges,
Oh, brumes en lambeaux, qui font et défont, là
Basternes fortuites, si vides sous mes pas.
Le soleil blanchâtre s’éteint à l’horizon,
Et je cligne des yeux dans les cendres prisons,
Décembre m’appelle de toute sa splendeur,
Regarde à flanc d’azur pour ces pâles bonheurs !
© Hubert Tadéo
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Merci pour ce poème, je cherche l’azur ici, mais je ne trouve que grisaille, bonne année mon ami de toujours, avec mes amitiés.