Chant I
J’ai déchiré l’azur de mes doigts ironiques,
Fuyant et sans répit, loin des brouillards tragiques ;
J’ai versé des larmes roseaux de mes envies,
Pour l’oubli idéal, au mépris de mon lit.
Avec l’intensité de tous mes noirs vertiges,
Mon ennui vaporeux a aimé mes vestiges,
Oh, brumes en lambeaux, qui font et défont, là
Basternes fortuites, si vides sous mes pas.
Le soleil blanchâtre s’éteint à l’horizon,
Et je cligne des yeux dans les cendres prisons,
Décembre m’appelle de toute sa splendeur,
Regarde à flanc d’azur pour ces pâles bonheurs !
© Hubert Tadéo
Nombre de Vues:
25 vues
Merci pour ce poème, je cherche l’azur ici, mais je ne trouve que grisaille, bonne année mon ami de toujours, avec mes amitiés.
Meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2019, Profitons de ces heures de répits pendant qu’on le peut encore.
Tu as raison,chaque jour est une victoire en soi quand on voit comme c’est dur maintenant, qu’est ce qu’il nous reste? je suis allée deux jours à Bruges, j’ai vu des merveilles, l’Art c’est ce qui restera toujours, Bisous