J’ai vu les clairs de fête,
De vos lunes parfaites,
Et couiné doucement,
De mâles hululements,
Parmi les Lycanthropes,
Mais trop peu, oui trop peu !
Pour voir vos yeux si froids,
Briller un peu de moi,
Et tant je m’y cherchais,
Et tant je me perdais !
Amère ritournelle,
Ô Mères éternelles !
J’ai rêvé, juste un peu,
Etre un brun ténébreux,
Plein de testostérone,
Et pas trop de neurones,
La voix noire de poils,
Claquant comme une voile,
Des mots forts, qui raisonnent,
Qui résonnent ! J’ai raison !
Et deux têtes au-dessus,
Pour toujours être vu,
Un sourire amadou,
Gare au loup, gare au loup.
Mais où trouver des dents,
À vous planter dedans ?
Aïe ! Qu’as tu fais ma Mère ?
Elles sont de travers !
Que c’est laid, que c’est laid !
Caches les, caches-les !
Là sous ma rude toile,
J’ai serré mes Etoiles,
En bordant le rabat,
Si fort qu’on ne voit pas !
Leur cœur battre et brûler,
Oui brûler, oui brûler !
Au feu, au feu, au feu !
C’est assez de ce jeu,
C’est décidé, je range,
Cette tête étrange,
Au rayon dérisoire,
Des anciens accessoires.
Janus, le cul en l’air,
S’éblouit de lumière,
À belles dents déchire,
Les ombres d’un sourire !