Femmes – Guy Policisto

Femmes

 

Les Femmes m’ont bénit de lueurs rieuses,
Et dans ce doux halo, leurs lèvres boudeuses,
Me disaient ; “Viens vers nous, que nous puissions t ‘aimer”,
Mais moi, frappé d’effroi, je comprenais ; jamais,

Tu ne pourras ouïr nos voix gracieuses,
Ni communier au sel d’âmes radieuses,
Ni reposer tes joues sur nos gorges pâmées,
Comme un soleil en paix, sur les mers enflammées !

Je ne voyais d’Elles qu’ombres lumineuses,
Et sous leurs regards clairs de lunes rêveuses,
Je n’ai pas soutenu le souffle de ma vie,

Et renié trois fois, ma force et mes envies !
Peut-il vraiment être, qui se croît mal-aimé,
Et devant de beaux fruits, demeure affamé ?

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