10 Septembre – Ilyass Ennasr

C’était une heureuse et belle matinée
Qui survenait au lendemain d’un inépuisable été
Et il y avait ce lycée, tout fraichement inauguré
Cet antre du savoir qui baignait dans un paysage si enchanté
Nous nous livrâmes aux joies si convoitées de la rentrée
Et les sourires sur toutes les bouches s’esquissaient
Oui , nous nagions dans une ambiance festive et une atmosphère raffinée
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Tout là haut trônait un majestueux soleil d’été
Délicatement installé sur son fauteuil céleste
Et ses bras rayonnants s’égaraient dans le vaste ciel
qui mariait sa grandeur aux mille couleurs de l’astre perpétuel
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La verdure environnante arborait son plus beau visage
Et je doutais que la beauté divine d’un tel paysage
Puisse s’effondrer avec l’âge
Je caressais de mes yeux toute cette merveilleuse image
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Le silence si mélodieux de la nature vint a se briser
Quand la pause déjeuner fut imposée par une cloche déchainée
Je me dérobais à la réalité
et bagatellisait la faim qui me rongeait
je noyais mon esprit dans un océan de souvenirs
Ces couleurs du passé que le temps ne pu ternir
qui exhalent un parfum qu’on ne saurait avilir
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Une réconfortante voix féminine entrava pourtant ma méditation
me plongeant instantanément dans un bain d’affection
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Elle s’était apitoyée sur mon ventre vide
Elle ne put s’empêcher de tenter cette action sordide
J’avalais pourtant ses paroles profondes
et leur ouvrais toutes les portes de mon monde
Dans mon univers raisonnait sa belle symphonie
qui m’arrachait aux griffes vicieuses de ma mélancolie
Je ne pouvais résister à ses yeux qui souriaient
Et a ce regard qui scintillait
Tel un feu
Qui jaillissait du cœur noir de ses yeux
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Mais quand je vis sa main me parvenir, m’octroyant l’objet de mes désirs
je devinai qu’elle restait préoccupée par la faim que je me devais d’assouvir

mais je concluais qu’elle me proposait l’amitié qu’elle rêvait de bâtir
J’abusai pourtant de son inqualifiable gentillesse
Et ce fut la ma plus grande faiblesse
Mais mon cœur se soulevait devant tant de largesse
Je m’emparai du bien qu’elle me destinait
Et réalisai que mes sentiments pour elle se précisaient
Ils s’animaient au fond de moi à l’ardeur de démons enchainés
et en quelques mots je ne pus les transformer
Elle devint la lueur au fond d’un tunnel si sombre
et m’extirpa de la solitude qui me noyait dans la pénombre
Je l’ai tant aimée en ce « 10 Septembre
Oui,l’amour est une lumière que le destin irradie
Qui , aux nombreux maux du cœur , remédie

10 septembre

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3 Commentaires
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Anne Cailloux
Membre
19 novembre 2017 12 h 20 min

Très beaux mots et des émotions que ne vous n’avez pas oubliés et qui sont bien retranscrites. Très touchant.
Anne

Invité
24 septembre 2015 16 h 03 min

Bonjour,
Ce poeme est inspiré de mon vecu . C’est mon tout premier donc j’aimerai des avis :)