L’orage fulmine dans le clocher dément
Au sommet de la tour que lacère l’averse,
La bise vocifère en échos lancinants
Et s’abat brusquement sur l’imposante herse.
Quel spectre la secoue, venu du fond des âges
Rappeler aux vivants que tout part en naufrage ?
Au loin, les sapins noirs d’où monte une clameur,
Comme des pénitents frissonnent de frayeur.
Le château ténébreux et ses couloirs sonores
Tel un vaisseau hanté, prisonnier des Açores
Grincent sinistrement quand résonnent les heures,
Dans son fauteuil glacé, le fatal héritier
Qui ne sait plus son nom tant il est désoeuvré,
Contemple le foyer où chaque flamme pleure.
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©Giovanni – 11/11/2018
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un sonnet bien composé
surtout dans sa règle de surprendre au deuxième tercet
vos deux tercets sont très beaux
Merci
Ol
merci d’avoir apprécié
J’aime beaucoup ce texte que je trouve malheureusement trop court..
Encore …
Anne
Merci c’est pas toujours facile de trouver le bon calibre!
J’adore vos poèmes. Je suis fan !