Vague à l’âme
Sur la plage où le crépuscule nacré retrace ces tumultes maritimes
Tu t’abandonnes nu , défiant de tes velours les embruns côtiers
Tiédeur subtile de l’ultime rayon sur ton âtre intime
Réveille en toi le désir à tes doigts jumelés
Captivant ton enveloppe de satin en saveur iodée
Ton lit de galets se dessine tout en cambrure
Offrande improbable d’une bouteille échouée
Ta main arrimant bois flotté en limite d’usure
Marée montante de ton être délicat en partance
Rythmé par le va et vient perpétuel des ondes écumantes
Tes soupirs camouflés se confondent au vent, délivrance
Corps suspendu, stigmates d’une jouissance imminente
Ta peau emperlée souligne tes satins divins
Relâchant l’emprise sur ton nid minéral en souffrance
Avant une dernière tendre attention en pointe de tes seins
Se réjouir de l’amour avec la mer tout en connivence
Encore une sublime poésie qui embellit votre vie !merci du partage! doux dimanche Colette