C’était, je crois, un jour de juillet où
la digne amitié qui nous unissait
déambulait dans les rues les seins nus
exposée à une lumière d’une grande clarté,
se dissimulant juste aux regards importuns.
Nous évoquions le futur des souvenirs passés,
toi mon amie, mon âme, ma muse,
qui me dirigeait sur le chemin d’une lumière diffuse.
Au détour de la route nous chevauchions l’Amicale,
la steppe sauvage de notre potentiel animal,
pour rire du souvenir d’une apollinaire érection.
Retrouver l’amie triste d’un départ anticipé
dans l’étroite ruelle de notre amitié ensoleillée
et rire encore de ces instants d’une telle félicité.
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