Tout a commencé, dans l’amour et le sang.
Cet amour était écrit dans leurs mains.
Mais les mots qui font mal, sont les mots de la fin.
Les vagues de chaleur dansaient, rythmées par l’océan.
Et c’est dans cette rivière, que des pékins ont fait couler le sang.
Pour qu’un enfant s’envole, rejoindre les cris des goélands…
Je paierai le prix de leur délire,
Pour que leurs entailles aux poignets, ressemblent à son sourire.
Le sourire de cet enfant, qui leur parle en silence.
Car jamais ces tarés ne déchireront ce silence !
Il y a ce gamin qui meurt, mais personne ne pleure.
Tout le monde le sait, mais tout le monde se tait…
Et c’est parce que leur cœur battait au minimum,
Qu’ils l’ont effacés d’un coup de gomme !
Mais je sais que le ciel le gardera vivant,
Ce tout petit garçon, aux yeux de rêveur.
Jamais ils n’oublieront son cri dans leurs cœurs,
Ni même cet amour qu’ils lui avaient donné, pour la douleur…
Et ça a beau faire trente-six ans que ça dure,
On ne sais toujours pas, qui sont ces trous dans le mur!
Ils pourront bien, lui faire sentir l’odeur des chrysanthèmes.
Ils pourront bien, ramer sur des cascades de poèmes.
Mais c’est dans leurs larmes et dans leurs cris,
Qu’un prénom cognera toujours dans leurs têtes ; Grégory…
© Dorian Bilquart
Merci poète beau et touchant partage.
Merci, pour ce partage émouvant auquel on ne peut rester insensible !