Chant infini des pas de danses ou des vies de cris
le verbe ici déploie les gammes de son énergie
Tamtam brossant les visions de l’univers
il peint en rouge ou en bleu le vers
dans l’espoir d’éclairer les layons de la destinée
et offrir au lendemain l’humus de la liberté
Brasseur des valeurs de l’ombre ou du beau
il illumine l’existence ou brave les fausses lueurs
Lyre ouverte à la communion des esprits
il court en noir sur la page blanche
pour convoquer le loup et l’agneau
à boire ensemble un jus de raisin
Phénix escorté par le lourd poids de l’intégrité
sa réalité est peinte presque toujours de dos
en vain ici on veut le couvrir d’un drap noir
Phare de l’humanité en marche vers les étoiles
le verbe est la sonde de l’eurythmie vitale
mais le cœur refroidit le beau rêve jailli du verbe
artisan inégalé des incessantes tragédies
Le verbe ne fait-il en effet rythmer la phrase complexe de nos vies courtes.
Par lui se déterminent toutes ses clauses
🪶 Merci Michel pour ce partage, et une très bonne journée bien rythmée par.. le verbe. Lucienne.
j’adore parcourir vos écrits, c’est un hymne à la douceur de lire, chapeau bas !
Le verbe peut tout
surtout si c’est celui d’aimer
merci de ce partage
Ce tamtam résonne à mes oreilles de ses chants infinis et ce désir de liberté avec ce tamtam brossant les visions de l’univers! merci pour cette envolée poétique
Colette