Née de la rencontre des couleurs de l’arc-en-ciel
Et de l’eau de nos larmes les plus douces
Des plus tristes aux plus joyeuses, toutes tellement sincères et franches
Te voilà donc devenue la nourriture pour le pinceau
De cet artiste en herbe qui hésite
À effleurer sa feuille blanche
À la fois
Craignant la possible souillure
Et incapable de résister à l’attraction de la virginale parure
A l’instar du poète
Qui s’octroie tous les droits
Pour assumer sa littéraire créativité
Belle aquarelle tu offres au peintre juvénile ou devenu plus habile
Un champ immense pour exprimer sa sensibilité
Sa capacité à ses émotions vers tous exhiber…
Ainsi te voilà être l’outil rêvé
Pour nos plus beaux souvenirs retenir
Amenant avec ce contour tellement désiré
Cette ombre portée ou ce moindre lavis étalé
Tout le contenu de notre âme à glisser
De l’éphémère à l’éternité…
Alors toi qui frôle l’ennui
Toi aussi ose produire ces sublimes aquarelles mouillées à l’eau de tes si beaux yeux bleus
Si pleins de ta sensibilité et disposés à faire pleurer tous les anges des Cieux
Bel hommage à l’aquarelle, mais je doute que le anges pleurent. Par contre la beauté ne peut que démultiplier la puissance de leur louange !