Les uns ont tous les droits
Les autres n’en ont qu’un
Les puissants font la loi
Qu’ils disent universelle
Les misérables la voient
Comme instrument virtuel
Eux, qui n’ont qu’un seul droit
De ne pas en avoir.
Ils sont comme l’agneau
Poussé à l’abattoir
Sans pouvoir dire un mot
Il va vers le mouroir
Quelle justice injuste
Et quel monde exécrable
Où le plus fort exulte
De façon détestable
Interprétant les textes
Qu’il a lui-même pondus
Inventant des prétextes
Que personne n’aurait crus
Brahim. B
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Bel écrit, juste quand je reviens de l’assenblée générale qui vote ses lois.
L’art et la maniere de contourner tout..
Malheureusement, de nos jours ou peut être depuis toujours, le droit appartient aux puissants quand les plus pauvres n’ont parfois droit à rien.
On a noyé les devoirs dans l’étang sans fond des droits !