SONGE ÉVEILLÉ D’UNE 40ème ANNÉE Si la peine fait écrire
Il en aura fallu des mots
Pour amoindrir le pire
Dans les interstices transpire
Le fardeau des maux,
Lancinante tension s’y tapissent
Les doutes, s’amassent les silences
Qui nécrosent et s’immiscent
Détruisant des âmes sans ambivalence. S’il faut écrire quand la tristesse
Empire, qu’elle comble les vides
D’un absent ou de regrets latents
Que les phrases, pernicieux corticoïdes
Apaisent les souffrances en un instant
Délice éphémère d’un soulagement
De tripes qui vous dévorent subrepticement
Éloigner par les lettres couchées
Son ego qui vampirise les bonheurs étouffés. | Illusion tentaculaire d’une impuissance
Subir sa vie en se disculpant
Distillant le doute, s’éteint l’étincelle
Des rêves scellés d’une jeunesse effacée.
Le bonheur se construit dans la confiance
Souvent se tait, marque de décence
Il s’apprivoise en s’enveloppant
De son exquise omniscience
Que l’on repousse par instinct
Mécanique réaction d’un moi
Asphyxié par cette impromptue présence. Songe éveillé d’une quarantième année
Mes pensées s’agglutinent, vision troublée
Perles doucement salées, sourire discret
Je n’écris plus mais après tout
Le bonheur prend de la place
Et se savoure avant tout. Détonateur d’un océan de couleurs,
Être heureux sans avoir peur,
C’est s’abandonner un peu malgré tout,
Mon ange armé, tu es la flamme
Embrasant mon ciel qui te réclame
Avoir besoin de toi mais pas moins femme
Tu sublimes ce que je suis,
Mon bonheur je te chéris
Et te mérite aussi. Nadège Gorek 2018 |
Ravie de vous revoir Nadège très beau et touchant poème merci.
Un fort joli poème. Merci pour ce partage Nadège;
Très beau poème Nadège !
Vos mots me touchent…
Merci de ce joli retour parmi nous
Amicalement
Chantal
Ravi de vous revoir Nadège
d’autant que votre poème est redoutablement touchant
merci
Olivier