Lancinante et nostalgique, la musique comble son monde de silence
Ses écouteurs veillant à maintenir chacun à distance
Silhouette fantomatique dans la foule grouillante
Vaguant sans but telle une ombre errante.
Les rires l’entourent, les mots l’effleurent
Seulement aux autres, qui vont deux par deux, destinés
Solitaire dans une encoignure à sa table reléguée
Fuyant sans relâche les regards apitoyés.
À son retour, aucun bras sur son épaule, nulle main dans la sienne,
Corps glacé regagnant sa geôle vide
Griffures dans son cœur muet de peine
Luttant sans fin contre cette vie aride.
Sourire désabusé, aucune larme ne versera
Sachant déjà que demain à aujourd’hui pareil sera.
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Très beau,très prenant,j’ai vraiment ressenti cette solitude comme si elle était en moi.
Merci pour ce joli poème et à bientôt.