¤
Tu es planté là,
Et tu la regardes,
Tu n’oses pas bouger,
De peur de la troubler.
¤
Tu reste là,
Tu ne sais pas quoi faire,
Tu perds la mémoire,
Et tu la regardes dans le noir.
¤
Tu n’oses pas dire un mot,
Tu n’en crois pas tes oreilles,
Elle est encore plus belle,
Tu te sens tomber de haut.
¤
Ce matin elle était différente,
Elle n’avait pas ce regard,
Elle n’avait pas ces yeux d’enfant,
Cette lumière dans le noir.
¤
Pour toi c’est une révolution,
C’est tellement incroyable,
A en perdre la raison !
Elle est pourtant si calme.
¤
Elle est là devant toi,
Elle porte ton enfant,
Et toi tu la regardes, toi,
Ta femme, ton enfant !
Nombre de Vues:
8 vues
Les changements chamboulent. Ils peuvent chambouler beaucoup de choses, et ils nous chamboulent nous aussi, parfois bien dramatiquement….au niveau psychologique, mental, physique…etc., comme une retournée.
Ils nous changent, nous transforment au point de nous rendre aux yeux des autres, de nos proches et à nos propres yeux par exemple, méconnaissables. Bien sûr qu’il y a de tristes et d’agréables changements et des révolutions nécessaires, mêne si ceux-ci déphasent pendant un temps. On se refait une santé, l’on guérit, l’on s’aguerrit. L’on s’en remet doucement et vit, et revit encore et s’aime mieux.
Merci Paige.
La poésie est exactement l’art de la Révolution, des mots envoyés dans les airs sans consigne ni retour. La révolution, c’est faire, comme la terre, un tour sur soi-même. Elle nous ramène au point de départ, mais on s’y voit autrement. Je prône la conversion qui, elle, nous détourne de nous-même afin de porter notre regard sur autrui, comme dans la conversion en ski de pente !