Reprendre la vie, l’amour, la foi, les repères ;
Recommencer, prendre un nouveau départ ;
Refaire son chemin, ressentir le goût amer
De la vie, bien qu’on prenne du retard.
Les pieds semblent reliés à un sort injuste,
Comme celui du pauvre hère que nul ne sauve.
Bien des défis que ne confronte plus le buste
Restent au chevet de la pensée, dans l’alcôve.
Mais, on se débat. Et qui sait, dans la tombe,
Si un mort ressuscitait ? Ou que plus ne succombe
L’impotent à son défaut ? Hélas, on l’oublie !
La vie passe et repasse, nous retrouve sur la pente
Des défis, cloués à nos échecs et à notre honte,
En giration sans cesse, comme le jour et la nuit.
© 2017 – Yves Abona
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Tu me laisses sans mots
Afin que le mot qui suivra l’émotion
soit le mot de l’humain bienfaisant…
Merci encore à vous!