Que se pavanent les vents – Lucienne Maville-Anku

J’aurais voulu voler
J’aurais voulu voler voler
Voler voler voler plus haut
Et voltiger comme ces oiseaux
Toujours toujours encore toujours
Voler voler voler plus haut
Toujours plus haut voler
Voler voler et encore voler
Sans jamais me lasser
Soufflent des grands vents puissants
Vais-je me laisser porter par le vent
Le vent du souffle de la vie
Au-dessus de mes mots
J’aurais voulu voler voler
Voler voler plus haut encor’
Plus haut plus haut planer
Au-dessus de tous les maux
Planer au dessus des eaux
Des océans de mes vagues
Des vagues de mes océans
Aujourd’hui on est en bas
Et hier on était en haut
Demain va-t-on être en bas
En haut en bas
En bas en haut
En haut en bas
Soufflent des grands vents puissants
J’aurais voulu voler
J’aurais voulu voler voler
Voler voler voler plus haut
Et voltiger comme ces oiseaux
Planer au-dessus des vents forts
Soufflent des grands vents puissants
Que se pavanent les vents
Plane je plane
Au-dessus des océans
Vole je vole
Au-dessus de mes mots
Ne m’arrêteront les vents
Ni leurs tempêtes dans les airs
Mes ailes je les déploie
Et vole que je vole
Plane que je plane
Soufflent fort les vents
Ses ailes d’aigle
L’oiseau déploie
Que se pavanent les vents
Je me bats et ne m’abats
Au dessus des océans
Et des vagues de leur rage
Et de la rage de leurs vagues
Vole je vole
Plane je plane
Que se pavanent les vents
Je vole vole vole et vole encor’
Je ne veux jamais me lasser
Je me laisser porter par le vent
Le vent du souffle de la vie
Vole je vole
Plane je plane
🪶
@Lucienne Maville-Anku, 17/07/21, 20 :40

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Lucienne Maville-Anku

Lucienne Maville-Anku (749)

"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.

10 réflexions au sujet de “Que se pavanent les vents – Lucienne Maville-Anku”

    • Merci, Anne.
      C’est vrai qu’il y a toujours plus à expérimenter
      Toujours plus à découvrir
      Toujours plus à vivre
      Ce désir en soi de voler
      N’est-ce souffle de rêve
      Rêve de souffle qui fait espérer
      Souffle qui propulse
      à mon avis…
      “Moi aussi, j’aurais aimé voler”
      🪶
      Bonne journée à vous, Anne. Bel envol. Vers d’autres hauteurs. Lucienne.

    • “… et la légère brise de l’Amitié qui nous rassemble malgré les distances ….”
      Est souffle
      Souffle de vie
      Elle aussi qui nous porte
      Souffle qui nous soutient
      Et qui aère
      Et rafraîchit
      N’est-elle la brise de l’amitié
      Comme celle de l’amour
      Qui vainc toutes les frontières
      Et nous transporte sur les hauteurs
      Au-dessus des vents contraires
      Elle nous rassemble Pascale
      La légère brise de l’Amitié
      Malgré les distances ….
      Comme tu le dis
      Et nous fait voguer
      Et on est bien ensemble
      Et lon vit et l’on vole
      Ensemble et n’erre

      🪶
      Merci, Pascale. Très bonne journée à vous. Brise d’amitié. Lucienne.

  1. Il y a …
    Le vent de l’espoir, qui nous fait regarder de l’avant
    Le vent de la révolte , qui donne un sens à notre vie
    Le vent de la colère, qui ne peut supporter l’injustice, que prend Michel en pleine face quand Colette ne prend pas au second degré un poème très misogyne.
    Le vent de la passion , qui nous fait franchir les montagnes
    Le ven…dredi , mais ça ce n’est que mon humour…..
    Le vent de mistral , qui décoiffe Colette….et ça c’est vrai
    Et la douce brise de nos cœurs, qui voudrait sécher les larmes de Pascale….

    • C’est si vrai, Colette. Jouent bien un rôle dans nos vies… les vents contraires.
      Et n’est-ce, souvent, que quand est passée la tempête, qu’on le réalise, qu’on le comprend. On a grandi, mûri, appris alors quelque chose de valeureux que l’on….ne se dit-on…n’aurait peut-être pas autrement saisi. Mais…après.
      Cela peut ouvrir un débat…

      “La vie a ses soirs et ses matins
      La vie a ses jours et ses nuits
      La vie a ses joies et ses chagrins
      …ses malheurs et ses bonheurs
      …ses temps et ses saisons
      Tant de plaisirs nous offrent-elle
      La vie….la vie” 🪶 LMA

      Bonne journée, Colette. Et bises ensoleillées d’ici. Lucienne.

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