QUAND RENAIT LE PRINTEMPS
Un léger souffle caresse mon esprit
Délicat et mystérieux, refermé sur ma vie.
Je sens sur moi comme une main qui se pose.
En un doux frisson qui caresse mon épaule.
Le soleil, de ses forts éclats, m’enserre,
Stimulant mon corps par le vent venu de la terre.
La tempête, enfin, s’est calmée, l’obscurité a fuit.
Je sors, joyeux, des mystères de la nuit.
Admirant le ciel je m’abandonne
Laissant aller mon cœur qui frissonne.
Se peut-il qu’un ange, doucement, se pose sur ma peine,
Pour me délivrer, enfin, du poids de mes haines ?
Dans mon cœur écartelé, je sens naître l’espoir
Que peut-être un bleu d’azur vienne éclairer mon noir
Afin que mes yeux tristes et humides s’emplissent de lumière
Pour qu’enfin je retrouve la paix, ma vie entière.
Soudain, le soleil du printemps annonce sa renaissance.
Ses pâles rayons, sa chaleur, sa présence
Annoncent le début d’une nouvelle saison fleurie.
Mon cœur s’anime, mon âme s’éveille, mon visage sourit.