Puisqu’il y a des mots qui pavanent ton absence,
en complice de mon encre, j’invoque ta clémence.
Etrange esquisse en magnificence éloquente
qui aborde et emporte ton image troublante.
.
Calife d’un dessein illicite en dépendance;
connivences et pertinences, philosophe en effervescence ;
tant de choix pour t’entretenir sans t’appartenir
et tant d’espace pour rassembler tes pertes et te nantir
puisqu’il y a des gestes qui arpègent ton silence;
en artiste, je manifeste les caprices de mes sens.
.
Partenaire de l’absurde, illusionniste à souhait;
je t’implique dans ma scène, mon spectacle extrapolé ;
Pléonasmes, je l’admets, mais qui puis-je sublimer
mieux que toi, en sonnets, en mégardes, en ratés
tant d’estime pour un nom, une ombre, un histrion
qui ne me console qu’en terribles tentations.
.
Puisqu’il y a des regards que je ne dévoilerai pas,
autant briser le miroir, mon mystère, mon empire, mon appât;
comme un scribe, je m’applique : seul restera un pourquoi ;
Virgules et volutes : ainsi se définit ma voie.
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©Rochester Léocadie
Beau, fin et agréable à lire votre texte merci
Mes amitiés
Fattoum.
o vos mots sur le romantisme sont très purs
j’ai beaucoup apprécié
Merci pour vos beaux partages poétiques !
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