La poésie respire,
Ailleurs et partout, elle vibre
Son cœur est divin
Son âme est sereine.
Si certaines ignorances
Ferment une porte contre la lumière
D’autres portes s’ouvriront en aisance,
Et les bougies du savoir s’enflamment en enchantement.
La poésie respire
Elle prend son oxygène
Depuis un coin solitaire,
Et elle griffonne ses forts émois brûlants.
Si un site désactive la poésie,
Tout simplement parce qu’elle éclaire
Les senties battus, parce qu’elle injecte
Du bonheur et du savoir, son horizon reste illusoire.
La poésie respire
Sur le grand bleu, elle parle
Aux oiseaux migrateurs et amoureux
De la beauté naturelle.
La poésie respire
Ses oreilles écoutent les maux de la terre,
Ses yeux regardent les poissons vomis
Par une mer gémissante et malade.
La poésie respire
Elle se trouve parfois humiliée
Écartée, ignorée, mais elle résiste,
Pour un monde sage et noble.
La poésie respire,
La nuit elle ne dort pas pour écrire,
Le jour elle manque son délicieux met
Pour noter l’ordre de la muse jumelle.
La poésie a ouvert l’horizon pour toutes
Les verves enfants, jeunes ou adultes,
Et elle se trouve bouclée par la silhouette,
D’une ignorance qui ne voit pas que la brillance
De l’argent éphémère
Seules les vraies valeurs humaines persistent étoiles.
Ah ! La poésie sourit
Son sourire est jaune,
Car elle a cru allumer les coins des ombres,
Pourquoi on désactive l’écoulement de son encre ?
Son cœur reste vibrant et arrosé de la sève de la bienfaisance
Entre tous les bras accueillants et généreux, elle demeure la tête haute et militante.
© Fattoum Abidi
26.10.2017.