Paroles en conserve
Jour après jour, je les attends impatient
Ces paroles absinthe au goût amer et tendre
Qui m’enchantent le cœur sans jamais le prétendre
Et m’abreuvent de rêve en me solaciant.
Il souffle si ténu ton discours graciant
Qu’il se perd dans le vol des propos de Cassandre
Et ta délicatesse est réduite à sa cendre
En n’atteignant jamais mon profond conscient.
Si ce rare élixir tarissait sa fontaine,
Ma passion devrait s’alimenter de peine,
Un acide égoïste affamé de néant.
Pour ne pas dépérir et regagner ma verve,
Sans recours et perdu, mon esprit fainéant
Cherche le réconfort de tes mots en conserve.
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C’est à la fois plein de finesse et de drôlerie… Bravo Pierre, pas si facile !