Ô maman ensoleillée  (Fête des Mères) – David Frenkel

Le renflement maternel

Logeant le fruit passionnelle

S’accompagne de fierté

A l’idée qu’une entité

Agrandira le sérail

Familial mis sur les rails

Grâce à l’ardent hyménée

De l’homme et de sa dulcinée

Lorsque le bébé vagit

L’amour de la mère agit

La gorge remplie de lait

Offre les tétons replets

Aux lèvres du nourrisson

De maternelle façon

Dans les bras de maman

Se consolent maints tourments

Agitant le nouveau-né

De maux en lui confinés

Le bambin en grandissant

Jusqu’à l’âge adolescent

Aura maintes attitudes

Allant de l’ingratitude

A la froide sécheresse

En passant par la tendresse

Pourtant la maman toujours

Sera pour lui tous les jours

En chassant ses afflictions

Avec des mots d’affection

Ô maman ensoleillée

Ton attention éveillée

Dardait à travers mes nues

Pour que mon âme ténue

Se régénère à l’azur

D’une mère sans mesure

Que ce jour soit consacré

A ses sentiments sacrés

David Frenkel (71)

Je me suis un jour juré de faire cohabiter sur une feuille blanche le verbe et son sujet. Le sujet se rebiffe souvent lorsque le verbe brasse du vent. Vers l’âge de cinquante-six ans, ma plume trépigna d’impatience, elle désirait voir si les deux, après entente et plus, enfanteraient en direct et en toutes circonstances un complément. Je la pris par la main et la promenai le long de mes pages, et en rebroussant souvent chemin. Le front en sueur, elle aperçut après des heures de marche le nouveau-né, la prose d’un écrivain que la vie avait malmené.

Lire la suite du même auteur :

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• L’entrain de l’an nouveau – David Frenkel
• Noël – David Frenkel
• Aux grâcieuses variétés – David Frenkel