“Nouveaux épisodes de ma vie.” (1ère partie) – Odile Stonham

En cette fin d’après-midi, d’autres souvenirs de mon enfance me sont revenus en mémoire. Ils ont tous un point commun, celui de la lumière.

Déjà, en tapant ces deux derniers mots sur le clavier de mon ordinateur, surgit une multitude de couleurs pour qui j’ai beaucoup de tendresse. Il s’agit d’une guirlande électrique que mon père avait acheté pour décorer chaque année, le sapin de Noël.

Je suppose que c’était la première car auparavant mes parents mettaient des bougies sur les branches de ce dernier. A l’époque, je n’étais pas encore née et encore moins en pensée dans la tête de Papa et Maman. Ce n’est seulement qu’en regardant de vieilles photos avec mon frère aîné devant le fameux conifère que j’ai vu les bougies ! Allumées en plus !

Rien que d’y penser, cela me fait frémir. Je respecte les personnes qui l’ont fait autrefois et celles qui continuent à le faire aujourd’hui pour des raisons qui leur sont propres mais sans plus. Ce n’est pas une chose que je ferai, c’est tout !

Je comprends aussi que dans les années cinquante, il n’y avait pas tout ce que l’on trouve maintenant dans les magasins spécialisés en articles de Noël. Ces derniers ont tellement évolué en genre et en nombre que l ‘on ne sait plus où donner de la tête.

Ce n’est pas mon cas. Je suis plutôt discrète de nature mais là encore, je ne critique pas les personnes qui illuminent leur jardin, leur maison avec tout ce qui évoque ce 25 décembre. Je suis plutôt sentimentale avec une certaine nostalgie des années passées et c’est pour cette raison ce soir que j’ai évoqué cette fameuse guirlande électrique !

Comme je l’ai tapé au début de mon texte, elle était colorée. Orange, jaune, rouge et vert sont les couleurs qui me reviennent mais je ne me souviens pas s’il y en avait d’autres telle que le bleu par exemple. Je sais seulement que c’était de jolies couleurs, gaies et douces à regarder;

Par contre, je me rappelle très bien qu’elles avaient une forme de lanterne. Je ne sais pas pourquoi mais elles me plaisaient beaucoup. Papa les a gardées longtemps puis un jour les a échangées pour un autre modèle, un autre genre tout à fait différent de mes petites lanternes…

Celui-ci était bien mais ce n’était pas ça. Il lui manquait un quelque chose qui faisait qu’il ne m’accrochait pas et qu’il ne m’a jamais accrochée par la suite. J’en ai parlé un jour avec Papa qui n’a pas semblé étonné d’entendre ces paroles pour la simple et bonne raison qu’il était comme moi, qu’il avait gardé en lui, la nostalgie de cette fameuse guirlande électrique !

Des années ont passé et un jour que j’étais dans la cave de la maison de mes parents, mes mains ont ouvert un carton qui avait été mis là, dans une vieille armoire. Je ne savais absolument pas ce qu’il pouvait contenir et ma surprise a été grande quand j’ai découvert ce qu’il y avait à l’intérieur.

La guirlande électrique de mon enfance était là, sous mes yeux étonnés. Les lanternes étaient présentes également, toutes en bon état. Les couleurs n’avaient pas changé.

L’espace d’un instant, je suis redevenue une petite fille. Le temps d’un moment, j’ai revu mes premiers Noëls avec celle qui illuminait le sapin de façon magique pour l’enfant que j’étais. Du tri depuis a été fait dans la maison et je ne sais pas si le carton est toujours là avec son précieux contenu.

Une chose est sûre : le souvenir de ces petites lanternes restera en moi jusqu’à la fin de mes jours.

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Odile Stonham

Odile Stonham (236)

Bonjour,
Je m'appelle Odile et j'ai soixante-et-un ans. Je vis en Normandie, particulièrement dans le Calvados. Je suis mariée et j'ai deux grands enfants dont l'un m'a donné la joie d'être grand-mère de deux petits bonshommes : Ethan et Alexander.
J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de seize ans et cela m'a beaucoup plu. Puis, petit à petit, j'ai continué à en faire. Etant sentimentale de nature, cela y a peut-être contribué. je ne sais pas. Mes sujets sont variés. Je les prends comme ils me viennent.

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Brahim Boumedien
Membre
15 mai 2025 20 h 32 min

Oui, Odile : certains souvenirs d’enfance nous marquent tellement qu’ils s’imprègnent en nous pour la vie ! Merci pour ce partage !

Plume de Poète
Administrateur
15 mai 2025 16 h 50 min

Magnifique texte Odile, vous avez un don que vous ne connaissiez pas mais qui est à la hauteur de grands noms pour faire vibrer nos cellules des souvenirs que nous avons tous en mémoire svec tellement de nostalgie.
Surtout, continuez de nous faire du bien avec vos mots, c’est tellement merveilleux !