no rythm for the soul – not-cip

 

No rhythm for the soul:

(Je n’ai pas trouvé d’équivalent en français)        

/NOH-CIP    

 

Il pleut dans mon métro, la ville s’agenouille priant de mille façons.

Des silhouettes étonnées déclament leurs préjugés à la face d’enfants morts.

La foule suit les panneaux trompeurs du labyrinthe, et je suis la foule.

Des hurlements de silence se perdent dans l’espoir, confondant bleue nuit avec repos, confondant sommeil avec liberté.Ils se coucheront sur les eaux résiduelles de nos pensées sommaires.

Ils chercheront l’îlot sanguin comme un rêve naufragé, embarqués sur d’illusoires conditions.Et ils verront leur prestance s’infliger le pardon et trouveront la discipline dans l’inertie de leurs choix

Ils resteront connectés aux désirs de leurs maîtres sans un souffle autonome.Les saisons céderont à l’image stérile d’odeurs de vies.

 

Les choix tomberont comme le fruit oublié d’une idée encore abstraite.

Il pleut dans mon métro, la ville se noie dans ses croyances arrangées.

Des presque vagabonds se tordent la gorge pour s’entendre exister.

Les portails monastiques se referment aux prières crispés d’insupportables pénitents.

Des étoiles noires brillent dans l’iris du conscrit au sourire édenté.

Des silhouettes se pâment dans leurs folies de secours.

Et je remonte mon col, et je remonte mon col

Les volatiles picorent les oracles suintants des trottoirs reflets.

Des particules élémentaires viennent annoncer la nouvelle apocalypse.

Des hommes de médecine se transforment en jongleurs infirmiers.

Et l’horizon s’embrase d’un couchant despote, ignorant la trêve.

Sur la joue des marbres, perle une goutte de regret, mystifiant les passants.

En ombre fusain des avatars prennent pour naissance, les pas perdus de nos errances.

La peur gagne les hauteurs de la cité, griffant les édifices comme d’inavouables cauchemars.

 

La nuit reprend ses abris et vient coucher dans nos veines

Le repos soignant nous mène à la renaissance, mon regard s’éblouie. 

Il pleut dans mon métro, la ville se parjure de ses lâches promesses.

Des hommes repus de mensonges peignent des elfes chimériques.

La voix libérée des nourrissons naît d’un soupirail, crucifié au calvaire. 

Je sens vibrer la horde des condamnés à l’inertie.

Je sens partir le dernier espérant, détaché des remparts survivants.Je sens un océan de pierre s’écouler sur ma nuit barbare.

Et je remonte mon col, et je remonte mon col

Je le vois prosterné le péché humaniste devant son autel.

Je vois les croyants s’agiter aux rêves de leurs idoles.

Oh! Je les vois, vivre de sacrifices, aux idéaux mortels des connivences.

 

Les plaies se pansent de cannibales cécités sur d’affligeants réconforts.

Des affairistes prédicateurs annoncent les retrouvailles ; Ou les morts remarcheront au chant des couleurs.

Et je vois arriver l’habitude, annoncer son oublie.

Les émois se flétrir au contact des futurs annonçant demain.

Les grandes clameurs s’invitent au dernier repas, ou le silence vainqueur de nos deuils envahi les tombeaux.

Survivants du possible en génuflexion et gobeurs d’hosties.

Bandeurs fous de la réflexion d’une raideur Patriote.

Je vois les bouches affamées, s’éveiller au premier hallali.

Je vois la haine, se nourrir de la peur au charnier collectif.

Et je remonte mon col, et je remonte mon col.

Il pleut dans mon métro, il pleut et j’arpente les ossuaires de toujours.

.

©Noh-cip – 17/04/2019

No rhythm for the soul:

(Je n’ai pas trouvé d’équivalent en français)        

/NOH-CIP    

Il pleut dans mon métro, la ville s’agenouille priant de mille façons.

Des silhouettes étonnées déclament leurs préjugés à la face d’enfants morts.

La foule suit les panneaux trompeurs du labyrinthe, et je suis la foule.

Des hurlements de silence se perdent dans l’espoir, confondant bleue nuit avec repos, confondant sommeil avec liberté.Ils se coucheront sur les eaux résiduelles de nos pensées sommaires.

Ils chercheront l’îlot sanguin comme un rêve naufragé, embarqués sur d’illusoires conditions.Et ils verront leur prestance s’infliger le pardon et trouveront la discipline dans l’inertie de leurs choix

Ils resteront connectés aux désirs de leurs maîtres sans un souffle autonome.Les saisons céderont à l’image stérile d’odeurs de vies.

Les choix tomberont comme le fruit oublié d’une idée encore abstraite.

Il pleut dans mon métro, la ville se noie dans ses croyances arrangées.

Des presque vagabonds se tordent la gorge pour s’entendre exister.

Les portails monastiques se referment aux prières crispés d’insupportables pénitents.

Des étoiles noires brillent dans l’iris du conscrit au sourire édenté.

Des silhouettes se pâment dans leurs folies de secours.

Et je remonte mon col, et je remonte mon col

Les volatiles picorent les oracles suintants des trottoirs reflets.

Des particules élémentaires viennent annoncer la nouvelle apocalypse.

Des hommes de médecine se transforment en jongleurs infirmiers.

Et l’horizon s’embrase d’un couchant despote, ignorant la trêve.

Sur la joue des marbres, perle une goutte de regret, mystifiant les passants.

En ombre fusain des avatars prennent pour naissance, les pas perdus de nos errances.

La peur gagne les hauteurs de la cité, griffant les édifices comme d’inavouables cauchemars.

La nuit reprend ses abris et vient coucher dans nos veines

Le repos soignant nous mène à la renaissance, mon regard s’éblouie. 

Il pleut dans mon métro, la ville se parjure de ses lâches promesses.

Des hommes repus de mensonges peignent des elfes chimériques.

La voix libérée des nourrissons naît d’un soupirail, crucifié au calvaire. 

Je sens vibrer la horde des condamnés à l’inertie.

Je sens partir le dernier espérant, détaché des remparts survivants.Je sens un océan de pierre s’écouler sur ma nuit barbare.

Et je remonte mon col, et je remonte mon col

Je le vois prosterné le péché humaniste devant son autel.

Je vois les croyants s’agiter aux rêves de leurs idoles.

Oh! Je les vois, vivre de sacrifices, aux idéaux mortels des connivences.

Les plaies se pansent de cannibales cécités sur d’affligeants réconforts.

Des affairistes prédicateurs annoncent les retrouvailles ; Ou les morts remarcheront au chant des couleurs.

Et je vois arriver l’habitude, annoncer son oublie.

Les émois se flétrir au contact des futurs annonçant demain.

Les grandes clameurs s’invitent au dernier repas, ou le silence vainqueur de nos deuils envahi les tombeaux.

Survivants du possible en génuflexion et gobeurs d’hosties.

Bandeurs fous de la réflexion d’une raideur Patriote.

Je vois les bouches affamées, s’éveiller au premier hallali.

Je vois la haine, se nourrir de la peur au charnier collectif.

Et je remonte mon col, et je remonte mon col.

Il pleut dans mon métro, il pleut et j’arpente les ossuaires de toujours.

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©Noh-cip – 17/04/2019

 

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