Algérien, Madjid grandit à l’ombre d’un père fidèle aux traditions et protégé par une mère bienveillante. Dans le hammam familial, au contact des femmes, il s’éveille au monde et à la sensualité. De fantasmes en désillusions, d’amours enfantines en espoirs envolés, il s’éprend de Salma, jeune fille aux yeux rêveurs de liberté. Pour elle, pour la suivre partout, il est prêt à quitter les siens, à renier ses coutumes, à partir là-bas, vers cette chimère que l’on appelle France…
Kassem, lui, est Français et vit dans un petit village de Normandie. Tellement Français que l’une de ses institutrices l’a rebaptisé Éric parce qu’elle n’arrivait pas à prononcer son nom. Tellement Français qu’on ne se gêne pas pour lui rappeler ses origines algériennes. Renvoyé à ses racines, il décide donc de partir là-bas, vers cette chimère que l’on appelle Algérie…
Là, dans la ville de Maghnia, ces deux jeunes hommes aux identités contrariées se rencontrent, se découvrent et tentent de se réaliser malgré une société aux règles inébranlables…
Dans ce roman, Stéphane Mansour aborde, sobrement mais intensément, cette problématique de l’origine. C’est ici l’Algérie. Ce pourrait être le cas de tous les pays.
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