Je cherche toujours à m’isoler
Quand tout ne peut que me désoler
Si déprime je la vois me frôler
Je vais droit à mon coin sans m’affoler
Je libère ma rivière
Je me soûle sans bière
Je retrouve ma lumière
Je reprends force fière
J’aime parfois la solitude
Quand je ne supporte plus rien avec grande certitude
Besoin urgent d’une étude
Dans calme dans silence pour ramasser mes aptitudes
Je m’enroule dans feuille
Sans joie sans deuil
Je ne bouge ni œil ni orteil
Je construis mon treuil
J’arrête la vie pendant un certain temps
J’oublie siècle j’oublie instant
J’oublie hiver j’oublie printemps
Puis je reviens à la vie celle que j’aime tant
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Merci, Ilef, pour ce beau partage qui montre tout le bien qu’on peut tirer du fait de s’isoler de temps en temps : cela permet d’abord de se retrouver avec soi-même en toute sérénité et de faire son propre bilan pour savoir où l’on en est et quels sont les correctifs à apporter pour aller de l’avant. Cela permet aussi de mieux s’inspirer, comme font tous les grands poètes (Je pense à Lamartine notamment, dans son poème “l’isolement”. C’est donc un réflexe salutaire et fort utile. Merci encore !