Mes chers enfants je pars,
sans mon sac, sans mon chien, sans mon chat,
vous n’aurez plus votre père ce soir.
Ce matin le toubib est passé,
et m’a dit que ça ne pouvait plus durer
cette vie en solitaire,
que je dois me décider à partir
dans cette maison du 3ème âge,
que demain une ambulance me prendra.
Je ne suis pas le genre a fuir,
à tout j’ai toujours fait face,
mais avec ma misérable retraite
comment serais-je traité ?
je préfère m’éteindre sur mes propres terres.
C’est pour ça que mes chers enfants, je pars,
sans mon sac, sans mon chien, sans mon chat,
là où je vais, je n’aurais besoin de rien,
vous n’aurez plus votre père ce soir.
Je préfère partir de mon propre gré,
je ne vous serais pas un poids mes enfants,
ne pleurez pas j’ai fait mon temps,
je préfère vous savoir en paix.
Ayant écris deux poème sur L’Ehpad je connais bien le problème merci pour ce partage
Sacrément bien vu… et au deuxième degré plus encore. Bravo et merci…