Mer je t’aime mais rien à faire à ma peine suprême
Mer, en été t’étais effrayée
Même l’soleil n’a pas pu t’égayer
J’ai ressenti ton air marin
Pleurer et partager mon chagrin
Mer tu étais sincère
Tu as partagé mon triste état si amer
Tu étais fort brisée
Mais l’amour t’as pas cessé de l’iriser
Mer en été j’ai senti ta douleur
Tu hurlais, tes vagues étaient en pleurs
Tu as su me montrer ta tristesse
De n’plus voir sur ta plage ma princesse
En hiver tu t’es calmée
Et tu sais qu’EMNA j’n cesse d’la réclamer
Je n’arrête de la pleurer
Et que ma peine plus rien n’peut l’enfleurer
Mer je t’ai trouvée fort silencieuse
J’ai senti que ma visite t’est si précieuse
T’étais prête pour supporter mes cris
Prête pour voir mes larmes et tous ses bris
Mer cet hiver tu as repris ta belle couleur
Mais moi je ne peux pas guérir ma douleur
Mer cet hiver tu as enlevé la robe de peine
Mais moi le chagrin habille toutes mes veines
Mer c’est bien que tu ne sois plus en deuil
Moi je n’ai pas pu sortir de ce cercueil
Tu l’as compris, tu as allumé pour moi lueur
Pour y diluer la force de mon malheur
Mer cet hiver tu voulais être consolante
Tu as entendu clairement ma voix dolente
Tu as écouté attentivement mes plaintes
Tu as consolé affectivement ma joie éteinte
Mer merci, j’apprécie c’ queR t’as voulu m’offrir
Ne m’en veux pas si je continue à souffrir
Et que mon chagrin t’as pas pu le coffrer
Tu sais que j’adore ta senteur et ton air frais