Mémoire.
Le fleuve de la vie s’étend à l’infini
Déversant nos envies et charriant tous nos cris,
D’hier à aujourd’hui c’est un jour qui s’enfuit…
Et je le vois qui luit le soleil de minuit.
Ses rives ensoleillées où l’amour m’a comblé
Ont souvent abrités mes pleurs désenchantés,
Et sous chaque olivier moi je l’entends crier
Celle qui fut mon alliée et s’appelle amitié.
L’écoulement du temps voile subtilement
Tous nos égarements adoucis nos tourments,
Nous étions impatients trop souvent inconscients
Et nos cœurs trop ardents nous rendaient indécents.
Il y eut tant de jours dans l’ivresse de l’amour
Et nous étions toujours prêts pour un long séjour,
Si le temps a laissé juste quelques regrets
Il a aussi gommé la passion effrénée.
Je peux enfin chérir mes plus beaux souvenirs
Entre peines et plaisir je n’ai plus à choisir,
Sans peur de décevoir j’accueille sans désespoir
Ce don tant illusoire qui protège du noir.
Régina Augusto Auteure.
Texte protégé.
Magnifique poème aux belles choses de notre vie qui bercent notre vieillesse… merci Régina
Merci, Régina, pour ce très beau partage que j’ai lu et relu avec la même soif !
Amicalement.