Sur sa petite table de bois dans cette chambre au mobilier rudimentaire,
la plume entre les doigts et un peu plus loin l’ encrier, il attendait l’ inspiration,
cette attente de tout et rien, cette petite et subtile idée qui vous mène peut être aux belles compositions.
Laborieux, il ne vivait pas de son écriture et se serait contenté d’ être le buvard maculé d’encre d’un Rimbaud génial, peut être son modèle.
En attendant, les minutes passaient et son ardeur au travail trépassait ace à cette page blanche qu’ aucune idée ne venait entamer.
C’ est alors qu’ elle se posa sans crier gare au creux de son oreille…l’ inspiration.
Il enchaina alors les figures de style donnant du rythme à ses phrases qui devenaient comme dextérité.
Les idées étaient judicieuses et merveilleusement trouvées.
Son enthousiasme grandissant et ses gestes amples de victoire, l’ encrier se renversa sur sa page maculée de lignes et d’ annotations.
Il se dît alors que l’ inspiration ne justifierait jamais…la maladresse.