Mal aimée.
Petite fille oubliée tu ne sauras jamais
Ce que c’est qu’être aimée pourtant tu en rêvais,
Tu espères et tu vis tu dessines un sourire…
Sur tes lèvres et tu ris et tu veux en finir.
Petite fille tes frayeurs ancraient ta solitude
Et si loin du bonheur, aucunes certitudes,
Tu voudrais croire encore qu’on t’aimera un jour
Qu’en changeant de décor il viendra bien l’amour.
Jeune fille tu t’enfuis loin de ces âmes vides
Tu refuses la nuit et dans ton cœur avide
Tu cherches ce soleil dont tu rêvais hier
L’amour qui émerveille qui donne la lumière.
Jeune femme tu as cru que lui pouvait t’aimer
Mais lui ne l’a pas su tu as le cœur brisé,
Quelques années plus tard et encore amoureuse
Mais c’est un faux départ, tu te crois malchanceuse.
Te voilà mère enfin c’est toi qui aimeras
Et tout contre ton sein le bonheur est bien là,
Le passé est sans poids c’est l’amour en promesse
Qui fait toute ta joie tu vibre de tendresse.
Petite fille tu es femme tu aimes cet avenir
Tu laisses vivre la flamme ton cœur est dans le rire
Et tu donnes sans peine ce qu’on t’a refusé
Il n’y a nulle haine dans ton cœur éclairé.
Régina Augusto Auteure.
Texte protégé.
combien de femmes, anciennes petites filles, se reconnaîtront dans votre poème… soif d’aimer dont on nourrit nos enfants… Merci Regina pour ce poème délicat.
Nos enfants sont notre plus grande source d’amour.
Merci, chère amie, pour ce généreux partage qui prouve que l’amour est toujours le grand vainqueur et qu’à défaut de l’avoir reçu à différentes étapes de la vie, on finit par le donner en contre-partie d’un bonheur inégalé, qu’on est allé chercher soi-même devant l’incompréhension, pour ne pas dire l’hostilité des autres… Merci encore, Regina !
Parfois le manque d’amour et le rejet tue toute possibilité d’aimer vraiment, mais parfois les mêmes causes ont l’effet contraire, et on donne sans compter, sans rien demander. On se satisfait du bonheur que l’on donne.