Maigre consolation
Bercé par le silence feutré d’un lever du jour brumeux
j’observe immobile le tableau figé que m’offre Dame Nature
Ne pouvant éclaircir les perspectives d’un avenir heureux
Tant les maux jouent de mon corps telle une injuste torture
Je reste néanmoins émerveillé par la beauté des lieux
Elixir minéral suspendu aux extrémités fragiles du tapis verdoyant
Donnant à la prairie, toute sa splendeur, pour aire de jeux
Soigneusement positionné, la fine pellicule au pouvoir couvrant
Soudain, deux formes symétriques surgissent dans le décor
Laissant paraître la silhouette racée d’un jeune cervidé,
Apeuré et traqué par une horde de cors
Annonçant un duel disproportionné que ce dernier devra livrer
La nature se réveille, faisant naitre des bouquets d’insectes
Une tarentelle de volatiles et une explosion de vivaces
Jonchant la campagne comme pour parachever son œuvre de ses collectes,
Tout en se préparant des jours de rudeur et y faire face
Ainsi j’entame ma journée de labeur et de questionnement
Et nul ne peut m’apporter des réponses concrètes
Alors je puise à l’extérieur toute l’énergie nécessaire au fonctionnement
De ce corps en partance et tout ce qui l’affecte.
Vos écrits sont si beaux , alors rendez-vous dans ces derniers! Colette
Bel écrit touchant que j’ai lu à haute voix.
Merci pour ce partage, Laurent.
Lucienne. 🌈
… Et votre écriture est belle Laurent …
Alors surtout …. Continuez …
Cordialement, Pascale.