Style Sonnet
L’obscur témoin.
Pensive, accoudée à sa fenêtre céleste,
Le diadème scintillant, le regard funeste.
La lune en larmes, aux lèvres moroses,
La plume incapable de poème ou prose.
Seule l’âme, tirée par l’onde poreuse,
D’une ode, vacillante sur ses pieds chancelants.
Où vers et mélancolie, en bal nonchalant,
Au rythme des images et pensées creuses,
D’une ombre blafarde d’un obscur témoin.
Un épouvantail aux haillons gavés de foin;
Partageant la solitude de la songeuse.
Qui de son soupir nocturne, lui meurtrie le cœur,
Crucifié à son pieu, une obole à sa foi,
Touché par cette grâce, il reste sans voix.
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Un fort joli texte. Touchant à souhaits. Bravo et merci pour ce partage…
je vous remercie,mes amitiés