Quel est ce cavalier qui survient solitaire
De quoi est-il porteur l’inconnu, je ne sais
Car Il n’est pour l’instant qu’un fantôme lunaire
Je ne sais rien de lui mais je peux mesurer
La bonté de son âme à son ombre portée
Lumignon blafard sur le sable endormi
Il avance vers moi sur sa monture d’argent
Comme une apparition au désert infini
J’ouvre mes bras vers lui un peu comme un enfant
Pour lui dire bienvenue au monde des vivants.
Que me diront ses yeux, juste avant ses paroles
Comment sera sa voix ? Quel en sera l’accent
Où l’a-t-il trempé, dans quel lit de torrent
Me dira-t-il enfin où se perd le vent ?
J‘aime la part d’étrange que porte l’étranger
Alain Marthon
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Une main tendue des plus réussie. Bravo et merci pour ce partage…
Un très beau texte sur l’ouverture à l’autre. Merci à vous