Depuis le temps où ses fidèles
Avaient déserté son autel,
Ce temple n’était plus que ruine,
Couvert de lierre et de glycine…
La fougère avait dévoré
Son marbre digne d’un palais,
Et les grands arbres effrontés
Avaient gravi les escaliers !
Parfois des mangeurs de bananes
Se balançaient de liane en liane
Et ricanaient, pauvres macaques,
Aux arabesques démoniaques !
Quel dieu régnait sur cette faune ?
Quel dieu maudit qu’on abandonne
Aurait-il pu subir l’affront
D’un peuple sans adoration ?
Quand un lion, parfois, noble et roux,
Venait rêver sous l’édifice,
Sa lionne lui offrait un gnou,
Sa chasse, comme en sacrifice !
©Extrait de mon premier recueil de poèmes “Les anges”,
publié chez Chloé des Lys : http://www.editionschloedeslys.be
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Pas fini mon commentaire mince.
Joli écrit dans un lieu qui me parait sacré..
Oui envie de lire la suite..
Anne
Cela donne envie de lire l