Le soupir
Il respire
Il inspire
Le poète en mot le transpire
Il l’expire
Le fait sortir
Et non partir
Fait le tir à l’alphabète pour le vêtir
Pour le catir
Pour le sertir
Non pour l’abrutir
Non pour l’amortir
Non pour le ralentir
Poète veut garantir qu’il peut aboutir
A voir son soupir dans poème s’blottir
Non pour l’anéantir
Non pour l’démentir
Non pour l’aplatir
Non pour le compatir
Poète veut le moitir d’vers pour l’divertir
Le soupir
Veut se tapir
Veut se clapir
Dans vers où le poète veut l’assoupir
Non l’accroupir
Ô soupir on peut t’entendre gémir
Te voir ta douleur la vomir
Ô soupir on peut t’entendre calmir
Pour que sourire t’admire
Quand le poète en rimes te mire
Ô soupir on peut te lire
Quand tu calmes l’ire
Ô soupir on peut t’saisir
Quand tu traduis plaisir
Le poète ne te laissera jamais mourir
Le soupir
L’empire
Qu’aspire
Le poète jamais n’expire
Qu’il soit ange ou vampire
©Ilef Smaoui
Oui, elle est Soupir
Qu’on ne peut ni retenir
Ni contenir, la poésie,
Soupir éternel qui jamais ne meurt.
Pour moi, votre texte qui me va droit au cœur le traduit si bien. Super. J’aime.
Un joli exercice de style sur un ver unique… Difficile et ci réussi. Bravo et merci…
Merci infiniment Christian :) douce soirée