À toi, père , qui me regarde…
N’aimes-tu point celui que j’ai été quand,
Ruisselant au solstice d’été
Je crevais mes genoux sur les cailloux fumants ?
Pourquoi frapper un si simple animal ?
Pour assouvir quelle puissance veux-tu lui faire du mal ?
Lui se nourrit de cafards ou bien d’araignées
Peut-être es-tu par lui dégoûté ?
Il chasse et couve ses petits
Tel un oiseau des mers, dans leurs becs il rend ce qu’il a pêché
S’il ne t’intéresse pas, si l’odeur t’incommode
Tu n’as pas à juger, il vit sans déranger
Quitte cette plage…quitte !!
Il sont nombreux maintenant et l’odeur de marée
N’a pas fini de t’ėcœurer
Simple oiseau dont tu ne veux rien savoir
Il vole, lui, il n’a pas ton Savoir
Mais, au plus haut du Ciel, les ailes déployées
C’est lui même maintenant qui te regarde ramper
Et sa seule limite est l’Espace …
Imposé …
J’aime ce poème ! mots pleins de justesse
du fort contre le faible…
Merci
Chantal