Le rêve par la longe – Gojif Fouad

 

Il y a des rêves qui se reproduisent,

à mi-chemin entre les deux rives.

La réalité par le temps se divise,

indécis, la décision est à la dérive.

 

Il entend d’abord l’écho de l’univers,

puis sa curiosité du mystère l’attire.

Le poète, découvre un vide à travers

le verrou de la conscience qui le tire.

 

Sans être tétanisé par la paralysie,

D’un côté de la porte quand il dort,

au réveil dans sa juste symétrie,

retenu par un permanent fil d’or.

 

Il s’en va dans la galaxie en voyage.

Un oiseau dans le firmament prie,

Nid sous l’eau nid dans les nuages,

Nuls sons d’oisillons quand ils crient.

 

Pour voler, il doit un peu s’émouvoir

et regagne par volonté sa maison.

Il lui est impossible de se mouvoir,

car tout se fait d’un regard d’horizon.

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