LE PARC OU LA VILLE
Passons-nous par le parc, passons-nous par la ville ?
Le parc lui-dit elle semble un trésor avar
Qui sembla s’enfouir pour nous couver avril
En ce jour de printemps il offre ses nectars
Il restitue enfin tout ce qu’il nous vola
Le cygne qui sur l’eau glisse, les oiseaux qui friponnent
Tout au long de l’hiver en son cœur il cella
La terre qui se tapisse, les arbres qui bourgeonnent
La ville lui dit-il malgré ses airs sévères
Grouille de vie aussi et sort de son sommeil
Les gens qui s’ignoraient du temps du rude hiver
Aujourd’hui se sourient, se parlent, s’ensoleillent
Les étals qui hier pleuraient des pommes de terre
En ce doux mois d’avril croulent sous les fruits nouveaux
La fraise pressée de vivre pointe son nez en l’air
La pomme et les agrumes sont au bout du rouleau
La nature ou la ville, pourquoi choisir en somme
La première est l’épure dont l’autre est le croquis
Commençons par le parc finissons par les hommes
Offrons-leur ce sourire qu’aux parterres on cueillit
Il est vrai que lorsqu’on reste longtemps à la campagne, on désire retrouver la ville et quand on demeure en ville, on a besoin de retrouver parfois un peu plus de Nature. Ton poème le dit : on a besoin des deux
Quelle joie de vous retrouver Véronique et de retrouver votre belle écriture !
Merci pour ce partage poétique…
Bien à vous,
Alain