C’était un clair matin comme je les aime,
L’air caressant, prémices d’une belle journée,
Berçait les branches fleuries, les palmes naines,
Et le jardin baignait dans la sérénité.
Brusquement, des hirondelles par dizaines
Sur balustrades et balcons se sont perchées,
De leur piaillement la maison était pleine,
Ce rendez-vous d’oiseaux faisait mon coeur léger.
Rappelle-toi cette villa marocaine,
Les hirondelles revenaient chaque année,
Pour repartir vers des contrées lointaines,
Après avoir retrouvé leur nid dans l’entrée.
Voilà cet heureux présage qui m’entraîne
Aussitôt comme une plume dans le passé,
Si j’ai souvent voulu briser toutes mes chaînes,
La nostalgie de cette époque m’est restée.
C’était un clair matin comme je les aime,
Tout le jardin baignait dans la sérénité,
Mes pensées fuyaient vers des rives lointaines,
Où vivent mes enfants, mon coeur est prisonnier.
©Simone Gibert
Une belle sérénité pour commencer le week-end au milieu d’un jardin plein de charme(s). C’est joliment écrit. Merci Simone.
Laurence,
Laure,
Merci à chacune pour votre appréciation qui me donne le courage de continuer à écrire.
Joli poème Simone..