Le Déni – Colette Guinard

 

Comment un tel évènement peut exister
Sinon pour oublier, se mettre à l’abri et se déculpabiliser
Car celui, qui a perdu toute conscience
En faisant subir à autrui dans des souffrances.

En se protégeant de ses persécutions
Qu’il a affligé à répétition
Le déni est un réflexe de survie
Et pour l’âme le pire ennemi.

Attirant toutes les bénédictions
Sensibles, telles les vibrations d’un violon
Où se meurent les plaintes de ses sons
Jusqu’à la mort le déni aura raison.

Un jour ou l’autre l’homme passera en revue
Ainsi confondu naîtra l’évidence, la vérité
Plus de déni, rien que la réalité à lui pardonner
Et là, par chance la libération sera le seul but.

Texte de Colette Guinard

Nombre de Vues:

24 vues
Colette Guinard

Colette Guinard (884)

Je suis mariée à Jean depuis 63 ans ,nous nous sommes connus gamins 14 et 17 ans , nous nous aimions d’un amour idyllique qui avait enrichi ma vie et m’avait donné des ailes ,de l’inspiration pour la peinture, la sculpture, la poésie , je suis en fauteuil roulant depuis un
A V C, datant de 2007, Jean m'a totalement abandonnée à ce moment là, après une forte dépression.
Jusqu'ici, je vivais dans une résidence seniors afin d’être proche de mon époux qui lui, est en face dans un Ehpad depuis 3 ans,en fauteuil roulant lui aussi, ayant fait un très grave A V C, il a perdu toute son autonomie mais garde intact son intellect ce qui nous permettait de vivre quelques bons souvenirs ensemble, lui ayant accordé mon pardon , sur ces années perdues depuis mon A V C !
Mais là j'ai besoin d'espace, alors, je vais rejoindre mon fils cadet Laurent afin de vivre définitivement à ses cotés au Maroc, quant à mes enfants d'ici et mon époux je les contacterai à la webcam

Nos quatre enfants nous ont donné une grande famille .Malgré un chemin difficile, rien ne vaut la vie, elle mérite d’être vécue

S'abonner
Me notifier pour :
guest

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires