Le corps sensible
Le corps vêt d’une brise nocturne,
Se réjouit d’une caresse sensationnelle,
La vie sourit à la silhouette du bonheur,
La montagne laisse danser ses fleurs,
Laisse valser ses fleuves rêveurs.
Et couve de joie ses tourtereaux chanteurs.
L’âme songeuse
Elle regarde l’horizon où apparaissent
Des marguerites de la prairie des songes,
La brume se dégage du dos de la cime,
La houle se repose entre les vagues
Sereines, le vent dans un répit songe
Au prochain voyage, où il siffle la quiétude universelle.
La plume rebelle
Elle nettoie ses blessures
L’encre se déverse les larmes,
La colombe sème les grains de
La liberté de la pensée constructive,
Quant à l’oiseau il interdit les bavures injustes.
Le monde ébahit, observe la silhouette de la magique étoile.
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© Fattoum Abidi – 18.6.2018