Je trouve un bien
dans toutes souffrances
Mon parcourt en silence
Au rendez-vous de l’amour
Ma présence en retard
Je vous avoue
Au pied de cet arbre
Elle se présente sous forme
De tronc et de branches
Armée étrange !
En bonne saison
A prendre en fruit
d’un geste brusque
Mais me l’empêche
Ma paresse me dit d’attendre
Car la vie à temps se tend !
Bien formé au long de l’année
J’attendais qu’elle se manifeste
Et tombe à mes pieds
Mais j’entendais un bruit de fond
En relance sans cesse, Il me gênait
Une sorte d’écho,
Fort de son en mon ego
Mais j’ignorais par volonté
J’attendais et j’entendais
L’amour est morte
En notes sourdent
Elle tombe et vacille
Lourdent en sentiment
Elle scintille
Au vent elle avorte
Discipliné, elles se dissipent
Devant en rond,
Battent vers le nord
En feuilles elles s’emportent
Au loin à l’horizon
Doucement de ma vue
Elle se dissout voyons !
Elle pleure de couleur
Chaude et marron
L’amour est morte
Tombe et vacille au vent
En feuille emporté
De loin elle a raison
La fin est triste souvent
Chagrinée en enfant
Elle s’en va effriter
Comme la confiance
Elle fond en larmes
Comme un glaçon
En quelle façon ?
Couleurs, odeurs
La graine annonce ?
Égrainé de sa mère
Indice de ressemblance
Une reine et son roi
Cherchent leur terre
Pour le bonheur
On espère d’elle
Un remède et le meilleur
Le vent s’élève
Et la ramène loin devant
La pluie la siffle
Et lui révèle ses couleurs
Elle applaudi
Pour lui dire comme son élève
De faire plus vite car il est l’heure
La prochaine fois je l’accueil
Dans mon cœur
Je me promène
Si je la vois
Je la cueille en fleur
En guerrière la reine,
Tiens les rennes
Par derrière mais en pleur
Elle s’en sort vainqueur
Poète fou. 11/01/16 (l’amour est morte)