”Île” est mon occitan, dans un Thau d’amour supérieur à la normale
Son étang se déverse en moi à chaque instant.
Sur les hauteurs de cinq à Sète, il m’a offert ses baisers
dans notre canapé ivre de mon nom et de mots d’amour.
Les persiennes se ferment dans le silence de la sieste
instant sacré, qui ne sera rompu
que par le bruit de ses baisers
et de la flânerie des écureuils.
Dans une joute éternelle, je m’offre aux rayons qui se glissent
entre deux lames de volets.
Des éclats de sels se sont déposés sur ses lèvres
sétois, dans tous les sens, et aucun autre.
Face à la mer l’amour se lovera comme une salamandre
passant, du pied de l’olivier, à la table basse
mes yeux perdus dans le rose corail des murs
par un mistral qui me souffle d’autres mots.
Dix-sept heures, la nuit tombera sous l’œil indifférent du chat
qui partira, blasé d’apercevoir ses deux-là toujours enlacés.
s’en lassant jamais, s’enlaçant sans cesse.
L’écrivant partout, en corps et plus encore.
Anne Cailloux
ce dut être moment de paradis… Jolie romance écrite
Ol
Un superbe texte langoureux à souhait qui fait regretter que l’été ne soit pas encore là… Merci et bravo pour ce partage, Anne.