La promenade de la mort Laurelise Chalzib
Il était une fois une ville, Ma ville
Celle que je connais par coeur, ses odeurs
Ses persiennes qui protègent de la chaleur
Ses bougainvillées qui tissent des arabesques sur les murs bariolés
Cette ville aux abords de la mer non loin des sommets. Stimulante, vibrante, incandescente…..
Je te chéris depuis toujours et suis poète
Parce que Niçoise …….
Alors cette déambulation sur l’avenue du désastre,
Ce bouquet de tournesols et oeillets rouges consenti
Me laissent désemparée , en deuil , en feuilles morcelées, en larmes Majeures.
Ma chère ville , mon coeur bat au rythme
De tes artères massacrées, de ta peau désintégrée
Il y a tant de galets porteurs de mots, de pétales d’anges, de contours sacrés,
Qu’ici l’amour est roi , les gens sont fou d’entraide
La chaîne signifiante permet, 0h puissance 10000
De sublimer l’horreur, le Deuil, le désespoir
Ce poème n’a pas de fin , il est pareil à mon chagrin
Qui pour l’instant est sans limite.
Sieu Nissa
Oui, c’est beau ce que tu dis . L’ignorance est mère de la haine, de la violence , de la folie . Continuons nos lumières et sans cesse remettons notre prose sur l’ouvrage . Mais là à cet instant je suis découragée : le bilan est très très lourd, le massacre palpable , les endeuillés dans une douleur extrême, pour RIEN . Il faudra du temps beaucoup de temps pour que ce lieu de l’insouciance retrouve pour nous une ébauche de sourire …..,